Ce jour-là, pour la DÉAMBULATION CONTÉE, nous sommes dans un PARC public ou dans un JARDIN privé. Au départ, le responsable ou les propriétaires donnent des explications sur l’histoire du lieu, sur le projet.

De la transhumance des saisons
l’arbre est le berger
il est le sourcier du soleil
l’orpailleur
le ciseleur d’étoiles
le semeur de feu
dans l’étang de nos rêves.
De la transhumance des saisons
l’arbre est le berger.

En cours de visite, des pauses pour des informations botaniques et des anecdotes végétales, pour des contes inspirés d’un arbre, d’une ambiance ou d’un parfum. Ici et là, comme des gouttes de rosée effleurées par un rayon de soleil : des perles de poésie !

Et maintenant que le rossignol
calligraphe son chant dans l’épaisseur du soir
et maintenant que nous marchons
dans les éclaboussures des premières jonquilles
apprenons
de l’arbre
les rudiments du printemps.

Les visiteurs apprivoisent le parc ou le jardin par des connaissances, par l’éveil des sens, par la sève des mots qui nourrit sa part de rêve et de merveilleux.

Plus rien
que le bruissement d’une abeille
qui s’essuie au silence.
Il suffit d’un iris dans le soir.

Poèmes, photos arbres et iris : Odile Séveno